XXXIX
Pendant ce petit dialogue, le gentleman qui avait fait le sauvage s’avança, les pieds dans ses souliers ordinaires, et ses pantoufles de sauvage à la main ; il se tint à quelques pas de leur groupe, comme s’il avait le désir de prendre part à leur conversation. Trouvant enfin l’occasion de placer son mot, il dit :
« Voudriez-vous me présenter à monsieur, monsieur Crummles ?
– M. Folair, dit le directeur en présentant le gentleman à Nicolas.
– Heureux de faire votre connaissance, monsieur. »
M. Folair toucha de son index le bord de son chapeau et donna une poignée de main à Nicolas.
« Un nouveau collègue, monsieur, à ce que l’on m’a dit ?
– Un collègue bien indigne, répliqua Nicolas.
– Dites donc, lui murmura l’acteur à l’oreille, en le tirant à part, pendant que Crummles les
