1 Mon premier mouvement, après avoir lu la missive de Mrs Catherick, fut de la déchirer, mais après réflexion, je la gardai – non à cause de sir Percival, car à son sujet, la lettre ne faisait que confirmer mes suppositions ; entre autres choses, j’étais persuadé, et je le note maintenant en passant, qu’il ne s’était jamais douté de l’existence d’une copie du registre des mariages. Je la gardai, parce qu’elle pouvait me servir à découvrir finalement qui était le père d’Anne. Le lendemain, dernier jour que je devais passer dans le Hampshire, je me rendis, comme je l’avais fait chaque matin, à la poste, où une lettre de Marian m’attendait régulièrement. Cette fois, elle était brève : « Revenez aussi vite que possible, m’écrivait Marian. J’ai été obligée de déménager ; vous nous trouverez