Au mépris des dinosauriens — qui ne sont guère dangereux le jour, ayant surtout, comme je l’ai dit, des habitudes nocturnes, — je suis allé deux fois, ces deux dernières semaines, jusqu’à notre ancien camp, voir notre n***e, qui continuait de monter sa faction au pied de la falaise. Mes yeux fouillèrent avidement la plaine, cherchant au loin l’espoir du secours que nous avions imploré ; mais les longs espaces jonchés de cactus s’étendaient, nus et vides, jusqu’à la ligne des bambous sur l’horizon. — Cela ne peut plus tarder, Monsieur Malone. Avant qu’une autre semaine se passe, l’Indien reviendra, et il apportera des cordes pour votre descente. Ainsi le brave Zambo me donnait courage. Je m’en revenais de cette petite expédition après une nuit d’absence et je suivais ma route accoutumée