Dès que la voiture de Ren s’arrêta, et que j’en descendis, les regards inquisiteurs et fâchés des étudiantes alentours se plantèrent dans mon dos. Une chance que le parking du campus ne soit pas encore bondé, auquel cas, j’aurais croulé sous le poids de ces yeux meurtriers. Puis sans crier gare, mon « copain » passa son bras autour de mes épaules et m’attira à lui. « Sérieusement, songeais-je d’un air suppliant. » Puis sous l’influence de la proximité de Ren, je fondis littéralement. Je l’admirais depuis mon petit mètre soixante, tandis qu’il jouait la comédie. Il me rendit mon regard, me sourit et… je crois que c’est là que j’ai dû défaillir. Il me saisit fermement pour me garder à ses côtés et m’empêcher de succomber à sa beauté éclatante. _ N’ais crainte, fit-il d’un souri