La sonnerie du téléphone retentissait toujours et le regard de Lucia ne quittait pas Vincenzo.
Sa mâchoire crispée et les pulsations des veines sur ses tempes ne lui laissèrent aucun doute sur son état de colère.
Elle compris par la même, à qui il faisait allusion quand il parlait de « son amant ».
Désireuse de ne pas s’attirer plus les foudres de Vincenzo, elle éteignit carrément son téléphone.
_ Siv est un ami, précisa-t-elle, il m’a beaucoup aidé…
_ Il t’as beaucoup aidé ?! Laisse-moi rire !
La force et la colère mise dans sa phrase fit sursauter Lucia.
_ De quoi avais-tu tant besoin pour que tu aille faire appelle à ce type ? Tu as quitté un confort que beaucoup t’envierais et tout ça pour aller quémander l’aide du premier venu ?!
Le cœur battant et se sentant prise à partie,
