CHAPITRE XXI FACE À FACEJe débarquai à Barbizon vers les deux heures, un après-midi de septembre. C’est le moment le plus calme de la journée. Tous les peintres sont à l’ouvrage, et les oisifs flânent dans la forêt ou dans la plaine. La petite rue pavée et tortueuse était solitaire et l’auberge vide. J’eus l’agréable surprise de rencontrer dans la salle un de mes anciens camarades : ses habits de voyage indiquaient qu’il était sur le point de partir ; son portemanteau était en effet par terre, à côté de lui. « Comment, Stennis, m’écriai-je, vous ici ! Je ne m’attendais guère à vous retrouver. Et quels sont les Bédouins qui campent dans ces ruines ? — De la jeunesse, Dodd, rien que de la jeunesse. Quelle clique, quelle vermine ! Et dire que nous étions comme cela. Je m’étonne que Siron n