Chapitre 87 : La tromperie
Il devait être pas loin de deux heures du matin quand Helias arriva enfin dans ses quartiers. Il était exténué par cette journée et tous les évènements qui en découlèrent. Une journée qui fut pour lui bien plus pénible que des mois de guerre.
Après avoir déposé sa cape et le lourd ceinturon qui contenait son arme, le souverain ouvrit lentement la porte qui menait à sa chambre.
Il fit attention à ne pas faire de bruit, persuadé qu’à cette heure tardive, Anisha dormait profondément. Il traversa la pièce en jetant un coup d’œil à la jeune femme qui était en boule sous les couvertures.
Il n’eut aucun mal à deviner qu’elle s’était mise ainsi pour pouvoir pleurer à son aise. Son image à cet instant lui pinça le cœur, mais il devait se fortifier et ne pas se laisse
