Chapitre 97 : Un symbole royal _ Ah Sirine, je suis content de te voir, lança Helias en accueillant sa jeune tante à l’entrée du palais résidentiel. _ Ne pense surtout pas m’amadouer avec tes belles paroles, Helias. Je t’en veux encore de ne pas m’avoir convié au bal du banquet de printemps. Le souverain se gratta le front et réfléchit très habilement à l’excuse qu’il allait lui donner. S’il se contentait de lui dire la vérité, il était certain qu’elle n’apprécierait pas. Après tout Sirine était une femme indépendante et forte, et se retrouver à être couvé par son neveu qui tente tant bien que mal de garder son identité discrète, ne pouvait en aucun cas lui convenir. Elle avait déjà eu beaucoup de mal à échapper à l’autorité de sa propre mère, elle n’allait sûrement pas accepter les