Chapitre 34 : Une bien triste mélodie
Sans se quitter des yeux, Gisèle et Ortensia s’affrontèrent silencieusement.
Anisha craignait que les choses dégénèrent entre elles. Elle voulut intervenir pour calmer les choses et obtempérer avec sa peste de maîtresse temporaire, quand celle-ci leva les yeux au ciel et abdiqua.
_ De toute façon elle ne sait rien faire comme il faut, se plaignit Ortensia pour ne pas se montrer vaincue, alors garde-la, si tu veux.
_ Madame est généreuse, lui dit Gisèle de l’ironie dans la voix.
_ Aller viens Mina, on a encore à faire, ordonna la fille du Conseiller avant de quitter les lieux l’air hautain.
Anisha n’en revenait pas de la voir renoncer aussi facilement, et devant une domestique, qui plus est.
Elle regarda la chambrière avec une admiration teintée
