II-2

2305 Mots

Des deux centres commerçants de l’île, l’un, Téhuise, est dans l’intérieur des terres, l’autre, Arrécife, offre sur la côte orientale l’abri de son excellent mouillage. C’est dans ces régions et dans d’autres analogues, exposées aux alizés du Nord-Est qui apportent avec eux une humidité bienfaisante, que la vie a pu s’établir, tandis que le reste de l’île, et notamment la partie longée par le Seamew, a été transformé par la sécheresse en véritables steppes. Voilà tout ce que Robert Morgand aurait pu dire, s’il l’avait su et s’il avait été là. Comme aucune de ces deux conditions n’était remplie, force fut aux touristes de se passer de cicérone, ce dont ils semblèrent d’ailleurs ne pas s’apercevoir. L’œil éteint, l’air accablé, ils laissaient, sans manifester aucune curiosité, fuir de conse

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