7 Il n’y avait pas de lumière dans le corridor mais, à la lueur de la bougie que tenait la servante, j’entrevis une dame d’un certain âge qui sortait d’une chambre du fond. En ce dirigeant vers l’escalier, elle me lança un regard de vipère. Je devinai que c’était Mrs Fosco. Je fus introduit dans la pièce qu’elle venait de quitter et me trouvai face à face avec le comte. Il était encore en tenue de soirée, mais il avait enlevé son habit et relevé les manches de sa chemise, mais seulement un peu plus haut que les poignets. D’un côté de son fauteuil, il y avait une valise, de l’autre une malle. Papiers, livres et objets de toilette encombraient la chambre. Sur la table, je vis la cage aux souris blanches – ces souris blanches que les descriptions de Marian m’avaient rendues familières. Le