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2 Deux jours après le départ du personnel, sir Percival me fit de nouveau appeler. L’insulte qu’il m’avait lancée – je suis heureuse de le faire remarquer – ne m’empêcha pas de rendre le bien pour le mal en me conformant à ses ordres avec autant de promptitude et de respect que d’ordinaire. Mais j’avoue que ce fut un sacrifice pour ma fierté. Le comte se trouvait encore avec lui, mais, cette fois, il prit part à l’entretien. Il m’expliqua qu’avant peu de jours lady Glyde et miss Halcombe seraient en état de voyager, mais qu’avant de les laisser partir pour Limmeridge il estimait qu’un bref séjour à la mer leur ferait du bien. Il me pria donc de me rendre à Torquay, afin d’y trouver un logement convenable pour ces dames. J’objectai qu’il n’y aurait personne en mon absence pour soigner les

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