XXXV Vendredi 21 août. – Le lendemain le magnifique geyser a disparu. Le vent a fraîchi, et nous a rapidement éloignés de l’îlot Axel. Les mugissements se sont éteints peu à peu. Le temps, s’il est permis de s’exprimer ainsi, va changer avant peu. L’atmosphère se charge de vapeurs, qui emportent avec elles l’électricité formée par l’évaporation des eaux salines, les nuages s’abaissent sensiblement et prennent une teinte uniformément olivâtre ; les rayons électriques peuvent à peine percer cet opaque rideau baissé sur le théâtre où va se jouer le drame des tempêtes. Je me sens particulièrement impressionné, comme l’est sur terre toute créature à l’approche d’un cataclysme. Les « cumulus13 » entassés dans le sud présentent un aspect sinistre ; ils ont cette apparence « impitoyable » que j