— Mais de qui s’agit-il, Dieu du ciel ? — D’Anne Catherick ! Je fus tellement bouleversée en entendant ce nom, après le rêve que je venais de faire, que je fus incapable d’articuler un mot. Laura, trop préoccupée de ce qui lui était arrivé, ne remarqua pas mon émoi. — J’ai vu Anne Catherick et lui ai parlé. Oh ! Marian ! J’ai tant de choses à vous raconter !… Mais pas ici… Venez dans ma chambre ! Me prenant par la main, elle m’emmena dans son boudoir, dont elle ferma la porte à clé. Quoique encore un peu abasourdie, je me rendis compte que les complications tant redoutées étaient arrivées. — Anne Catherick ! répétais-je, épouvantée, Anne Catherick !… Laura me fit asseoir dans un fauteuil et me montra son corsage où brillait la broche. Dans mon trouble, je n’avais pas encore remarqué