Il reprend, avec une expression menaçante : – Espionner, sans doute ! – Pardon, monsieur... commence M. Barsac. Mais l’autre l’interrompt. En proie à une subite fureur, il frappe du poing sur la table et dit d’une voix tonnante : – On m’appelle maître. Alors, M. Barsac est superbe. Orateur toujours et quand même, il se redresse, met la main gauche sur son cœur, et, balayant l’espace d’un large mouvement de sa dextre : – Depuis l’an 1789, les Français n’ont plus de maître, monsieur, déclare-t-il avec emphase. Partout ailleurs, elle prêterait à rire, je vous l’accorde, l’apostrophe un peu « pompier » de M. Barsac, mais dans les circonstances présentes, en face de cette espèce de bête fauve, elle a sa noblesse, je vous en donne mon billet. Elle signifie que nous ne consentirons jamais