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2056 Mots

Sa Seigneurie la comtesse, devenue l’unique société de sir Percival, le négligeait un peu, selon moi. Un étranger aurait pu les croire, maintenant qu’on les laissait tête à tête, disposés à s’éviter l’un l’autre. Ceci naturellement ne pouvait pas être. Pourtant, il arriva fréquemment que la comtesse voulut dîner à l’heure du lunch ; et presque toujours, vers le soir, elle montait chez miss Halcombe, bien que mistress Rubelle n’eût laissé à sa charge aucun des soins que comportait l’état de la malade. Sir Percival dînait seul, et William (le domestique chargé du service de table) remarqua devant moi que son maître mangeait moitié moins et buvait deux fois plus qu’à l’ordinaire. Je n’attache pas la moindre importance à une observation comme celle-ci, émanée d’un valet insolent. Je la réprouv

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