IV Aucune circonstance, même de l’importance la plus minime, ne s’offrit à moi tandis que je me rendais dans Chancery Lane, aux bureaux de MM. Gilmore et Kyrle. Tandis que l’on passait ma carte au second de ces deux associés, une réflexion me vint que je regrettai vivement de n’avoir pas faite plus tôt. D’après les renseignements fournis par le « Journal » de Marian, il était absolument certain que le comte Fosco avait ouvert la première des deux lettres écrites par elle, de Blackwater-Park, à M. Kyrle, et que, par l’entremise de sa femme, il avait intercepté la seconde. Il connaissait donc parfaitement l’adresse de l’étude, et devait conclure naturellement que si, après avoir fait évader Laura de l’hospice, Marian manquait de conseils et de secours, elle aurait une seconde fois recours