Après des heures passées à voler dans le ciel, enfin, elle retrouvait le sol à environ quatre heures de l'après-midi. Ce n'est pas qu'elle n'aimait guère la sensation du vent qui frappait les ailes de l'engin la portant. Ce n'est point qu'elle n'appréciait pas les mots que chuchotaient les nuages à chaque fois que l'avion en heurtait un, mais sa foi ne pouvait pas se permettre de s'éterniser sur ce rêve débordant. La réalité ne l'aurait pas permis de toute façon. Car, elle décide que tout a une fin. De plus, le manque de l'homme qu'elle aimait l'aurait vite attrapée par le cœur. Plus tard, Laura se rendit compte au milieu de cet aéroport étranger, qu'elle n'avait pas pris la peine de réserver quoi que ce soit. Ni un hôtel, ni même la location d'un véhicule. Son empressement l'avait