Après avoir félicité Betteredge de son activité (il persistait toujours à recueillir chaque parole de moi sur son carnet et à refuser toute attention à M. Blake), après avoir, dis-je, fait compliment à Betteredge, et lui avoir promis de revenir dans un jour ou deux, nous nous disposions à sortir par l’autre côté de la maison. Nous n’étions pas encore au bas de l’escalier, quand Betteredge m’a arrêté devant la porte qui conduit à son logement particulier. « Pourrais-je vous dire deux mots en tête-à-tête ? » m’a-t-il demandé à voix basse. J’ai consenti, naturellement. M. Blake est allé m’attendre dans le jardin, et je suis entré chez Betteredge, présumant qu’il allait me demander de nouvelles concessions, comme je lui en avais fait déjà au sujet de la tenture usée et de l’aile de Cupidon.