CHAPITRE I Mon aimable amie, miss Clack, ayant déposé la plume, je la reprends à mon tour pour deux raisons. En premier lieu, je suis en position d’éclaircir certains points fort intéressants, qui sont restés jusqu’à présent dans l’obscurité. Miss Verinder avait ses raisons particulières pour rompre son engagement de mariage, et j’étais l’auteur de sa résolution. M. Godfrey Ablewhite avait aussi ses motifs privés pour renoncer à ses droits sur sa charmante cousine, et je découvris ces motifs. En second lieu, ce fut ma bonne ou ma mauvaise fortune de me trouver mêlé personnellement au mystère du diamant indien. J’eus l’honneur de recevoir à mon bureau la visite d’un personnage oriental, aux manières fort distinguées, qui n’était autre à coup sûr que le chef des trois Indiens. Ajoutez à c