Mais, me demanderez-vous pourquoi ces expériences et pourquoi ce retard, alors que vous et vos camarades auriez dû consacrer vos nuits et vos jours à mettre au point les moyens de faire votre rentrée dans le monde extérieur ? Je répondrai que tous nous avions œuvré dans ce but, mais sans succès. Nous avions rapidement découvert que les Indiens ne nous aideraient pas. De toutes les manières ils étaient nos amis – je pourrais presque dire nos dévoués esclaves – mais quand il leur était suggéré qu’ils pourraient nous aider à fabriquer et à transporter une planche qui traverserait le gouffre, ou lorsque nous désirions obtenir d’eux des lanières de cuir ou des lianes afin de tisser des cordes, nous nous heurtions à un refus aussi aimable qu’obstiné. Ils souriaient, ils clignaient de l’œil, ils