Elle ne savait pas ce qui était le plus insupportable, à cet instant, d’apprendre qui était vraiment son père, ou le fait que Vincenzo était au courant et qu’il n’ait rien dit.
Il y avait aussi le comportement de son mari, qui la minait. Pourquoi n’avait-il pas tenté de s’expliquer ou de reconnaître son tort ? Elle lui avait, quand-même parlé la veille de son passé, de sa famille et de son exile difficile. Il aurait pu à tout moment lui dire qu’il avait connaissance de certaines choses la concernant.
Non, il préférait la traiter comme celle qui avait tous les torts, lui rabattant les oreilles avec cet accord maudit. Comme si, tout, pouvait être régenté par un contrat ? Que faisait-il des sentiments des gens ? De leur sensibilité ?
Vincenzo Caruso n’avait vraiment aucune considération
