XXIII Poudre à canon M. James Harthouse voulant toujours essayer ce qu’il pourrait faire pour son parti d’adoption, commença à compter les votes qui lui semblaient acquis. Grâce à quelques nouvelles lectures instructives qu’il voulut bien faire, à l’intention de ses amis politiques, grâce à un peu plus de nonchalance élégante et distinguée à l’adresse de la société en général, grâce aussi à une certaine franchise dont il savait faire parade dans l’improbité même ; et c’est là, comme on sait, le fin du jeu, le plus efficace et le plus admiré des péchés mortels du monde poli ; il ne tarda point à passer pour un homme d’une haute espérance. C’était un grand avantage pour lui que d’être indifférent à tout, car cela lui permettait de s’unir aux gens pratiques et positifs d’aussi bonne grâce q