Lueur d’espoir. À cette époque de l’année, la saison était favorable, et l’équipage put espérer arriver promptement sur le lieu du naufrage. Le plan de Jean Cornbutte se trouvait naturellement tracé. Il comptait relâcher aux îles Feroë, où le vent du nord pouvait avoir porté les naufragés ; puis, s’il acquérait la certitude qu’ils n’avaient été recueillis dans aucun port de ces parages, il devait porter ses recherches au-delà de la mer du Nord, fouiller toute la côte occidentale de la Norvège, jusqu’à Bodoë, le lieu le plus rapproché du naufrage, et au-delà, s’il le fallait. André Vasling pensait, contrairement à l’avis du capitaine, que les côtes de l’Islande devaient plutôt être explorées ; mais Penellan fit observer que, lors de la catastrophe, la bourrasque venait de l’ouest ; ce qu