VII-3

2044 Mots

– Vous êtes ambitieux, monsieur Rivière ! s’écria le Kaw-djer. – Si je ne l’étais pas, je ne me donnerais pas tant de mal, riposta Germain Rivière. – Est-il bien utile de s’en donner tant ? – Très utile. Sans nos efforts à tous, le monde serait comme aux premiers âges, et le progrès ne serait qu’un mot. – Un progrès, dit amèrement le Kaw-djer, qui ne s’obtient qu’au bénéfice de quelques-uns... – Les plus courageux et les plus sages ! – Et au détriment du plus grand nombre. – Les plus paresseux et les plus lâches. Ceux-ci sont des vaincus dans tous les cas. Bien gouvernés, ils seront peut-être misérables. Livrés à eux-mêmes, ils mourront de leur misère. – Il ne faut cependant pas tant de choses pour vivre ! – Trop encore, si l’on est faible, ou malade, ou stupide. Ceux qui sont dan

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