II-3

2195 Mots

Il fallait entendre ce ton !... Lui, il aurait la force, assurément. C’eût été lui faire injure que d’en douter. « Alors ?... – Je ne sais pas... balbutia d**k tout songeur. Ça ne me dit rien... » Puis, dans une explosion : « Moi, gouverneur, j’aime la liberté ! » Le Kaw-djer considérait avec intérêt le petit bonhomme, qui, tête nue, les cheveux emmêlés par la brise, se tenait droit devant lui, sans baisser ses yeux brillants. Il se reconnaissait dans cette nature généreuse mais excessive. Lui aussi avait par-dessus tout aimé la liberté, lui aussi s’était montré impatient de toute entrave, et la contrainte lui avait paru si haïssable qu’il avait prêté à l’humanité entière ses répugnances. L’expérience lui avait démontré son erreur, en lui donnant la preuve que les hommes, loin d’avoir

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