XIV L’abdication Le Kaw-djer pleurait... Combien poignantes les larmes d’un tel homme ! Avec quelle éloquence, elles criaient sa douleur ! Il avait commandé : « Feu ! », lui ! Par son ordre, les balles avaient tracé leurs sillons rouges ! Oui, les hommes l’avaient réduit à cela, et, par leur faute, il était désormais pareil aux plus odieux de ces tyrans qu’il avait haïs d’une haine si farouche, puisqu’il sombrait comme eux dans le meurtre, dans le sang ! Bien plus, il fallait en répandre encore. L’œuvre n’était qu’ébauchée. Il restait à la parfaire. En dépit de toutes les apparences contraires, là était le devoir certain. Ce devoir, le Kaw-djer le regarda courageusement en face. Son abattement fut de courte durée, et bientôt il reconquit toute son énergie. Laissant aux vieillards et