II. – La confession de miss Jethro. » Miss Jethro reprit après un silence : » – Pour que vous puissiez croire que je dis la vérité sur autrui, il faut, hélas ! que je commence par dire la vérité sur moi-même. Vérité douloureuse ! et vous comprendrez que je ne l’avoue qu’en présence d’un devoir et d’une nécessité inévitables et suprêmes. Vous trouverez bon que je n’insiste pas sur ces aveux d’une femme très malheureuse. Ce n’est que l’éternelle histoire d’une faute, d’une faute de jeunesse, d’inexpérience, de confiance ; faute amèrement déplorée, cruellement expiée ! Elle est trop usée, cette histoire lamentable, pour que je la répète encore… » Miss Jethro a passé, alors, à des incidents de date plus récente, – sa visite à Netherwoods, la lettre du docteur Allday, lettre que j’ai du lire