CHAPITRE III. UNE CONSULTATION

1344 Mots

CHAPITRE III. UNE CONSULTATION Son violon à part, M. Wyvil avait le caractère sérieux et solide. Dans sa vie privée, aussi bien que dans sa vie politique, c’était un homme d’un sens très juste et très droit. Comme membre du Parlement, il donnait un exemple qui aurait pu être suivi avec avantage par beaucoup de ses collègues : d’abord il s’abstenait de pousser à la chute des ministères, en multipliant les questions et les discours ; ensuite, il était capable de discerner entre son devoir envers son pays et son devoir envers son parti. Quand la Chambre agissait politiquement, c’est-à-dire quand il était question de complications au dehors ou de réformes au dedans, il suivait son chef de file ; quand elle agissait socialement, c’est-à-dire quand elle s’occupait des intérêts du peuple, il n’

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