CHAPITRE XII - Les funérailles d’un chef Maori

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CHAPITRE XIILes funérailles d’un chef Maori Kai-Koumou, suivant un exemple assez fréquent dans la Nouvelle-Zélande, joignait le titre d’ariki à celui de chef de tribu. Il était revêtu de la dignité de prêtre, et, comme tel, il pouvait étendre sur les personnes ou sur les objets la superstitieuse protection du tabou. Le tabou, commun aux peuples de race polynésienne, a pour effet immédiat d’interdire toute relation ou tout usage avec l’objet ou la personne tabouée. Selon la religion maorie, quiconque porterait une main sacrilège sur ce qui est déclaré tabou, serait puni de mort par le dieu irrité. D’ailleurs, au cas où la divinité tarderait à venger sa propre injure, les prêtres ne manqueraient pas d’accélérer sa vengeance. Le tabou est appliqué par les chefs dans un but politique, à moi

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