CHAPITRE XXII - La crue

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CHAPITRE XXIILa crue Une distance de cent cinquante milles sépare le fort Indépendance des rivages de l’Atlantique. À moins de retards imprévus, et certainement improbables, Glenarvan en quatre jours devait avoir rejoint le Duncan. Mais revenir à bord sans le capitaine Grant, après avoir si complètement échoué dans ses recherches, il ne pouvait se faire à cette idée. Aussi, le lendemain, ne songea-t-il pas à donner ses ordres pour le départ. Ce fut le major qui prit sur lui de faire seller les chevaux, de renouveler les provisions, et d’établir ses relèvements de route. Grâce à son activité, la petite troupe, à huit heures du matin, descendait les croupes gazonnées de la sierra Tandil. Glenarvan, Robert à ses côtés, galopait sans mot dire ; son caractère audacieux et résolu ne lui permet

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