En arrivant à la maison, je me sentais tout de suite mieux, comme en sécurité. Même mon attitude s’en trouva aussitôt changé. Je redevenais plus avenante avec Ren et un air soulagé se peignit sur ma face. Le pauvre garçon n’essaya même pas de comprendre mon changement d’humeur. Il dût le mettre sur mon tempérament atypique. Mes bizarreries passées l’ayant immunisé contre mes bêtises, plus rien ne devait l’étonner. A peine on avait troqué nos chaussures contre nos chaussons, que Michiko vint à notre rencontre. _ Vous rentrez bien tôt aujourd’hui, remarqua-t-elle avec une pointe de suspicion, et à ce que je vois, vous avez des horaires très similaires en ce moment. _ J’ai fini avant mais j’ai attendu Hana, lui dit Ren sans l’ombre d’un malaise. Penaude et comme prise en faute, je bai