Avec Yoko, on s’était donné rendez-vous devant l’entrée principale de la fac pour aller réviser chez elle. J’attendais depuis cinq minutes, mais elle pointa son nez. Elle était resplendissante et très enjouée comme à chaque fois qu’il s’agissait d’étudier. Et à voir l’entrain qu’elle mettait chacun de ses pas, la matinée promettait d’être chargée. « Pourquoi je suis venue ? Me blâmais-je tapant du pied. J’aurai mieux fait de rester sous ma couverture chaude. » - Et bien ! On voit que tu es ravie de me voir, me dit-elle après avoir remarqué mon air dépité. - Ce n’est pas contre toi, marmonnais-je. C’est juste que je me sens fatiguée. Ce n’était pas un mensonge. Cette fille m'avait fait passer une semaine des plus chargée en m’imposant, en plus des cours, de travailler des heures duran