En écoutant Midori Hibari, je ressentais une honte indescriptible. La dernière fois que je m’étais sentie aussi honteuse, c’était lors de mon premier jour au lycée de Shiroba. Alors que j’étais arrivée comme je le faisais au collège, en pantalon de sport sous mon uniforme jupe et chemise, le proviseur m’épingla dans le hall. Il fallait dire que j’étais le seul spécimen à afficher ce style vestimentaire personnalisé dans tout l’établissement. Cette histoire aurait pu s’arrêter avec une simple remontrance et une exhortation à revenir aux règles du lycée, et qui consistaient à ne porter les vêtements de sport, que pour le sport. Mais le proviseur de Shiroba était réputé pour son intransigeance et sa rigidité. Il ne se serait jamais contenté d’une petite tape sur la main, surtout avec les é