VIII-2

1911 Mots

Pendant la journée suivante, le passage récent d’une importante troupe de cavaliers et de fantassins s’accusa de plus en plus. Des fumées furent aperçues au-dessus de l’horizon. La kibitka marcha avec précaution. Quelques maisons des bourgades abandonnées brûlaient encore, et, certainement, l’incendie n’y avait pas été allumé depuis plus de vingt-quatre heures. Enfin, dans la journée du 8 septembre, la kibitka s’arrêta. Le cheval refusait d’avancer. Serko aboyait lamentablement. – Qu’y a-t-il ? demanda Michel Strogoff. – Un cadavre ! répondit Nicolas, qui se jeta hors de la kibitka. Ce cadavre était celui d’un moujik, horriblement mutilé et déjà froid. Nicolas se signa. Puis, aidé de Michel Strogoff, il transporta ce cadavre sur le talus de la route. Il aurait voulut lui donner une sé

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