XXIX.LA LUMIÈRE SE FAIT. Un moment de solitude fut d’ailleurs un soulagement pour moi, aussi bien que pour Miserrimus Dexter. Des doutes qui me firent tressaillir s’emparèrent de moi, tandis que j’allais et venais avec inquiétude, tantôt dans le vestibule et tantôt dans le corridor. Il était évident que j’avais, très-involontairement, réveillé dans l’âme de Miserrimus Dexter quelque poignant secret. Je torturai et fatiguai ma pauvre cervelle, en m’efforçant de deviner ce que ce secret pouvait être. Tous mes efforts, comme l’événement me le fit voir, furent vainement dépensés en suppositions, dont pas une n’approchait de la vérité. Je me plaçai sur un plus ferme terrain, quand j’arrivai à cette conclusion que Dexter n’avait assurément fait confidence de son secret à personne. Il n’aurait