Légèrement déstabilisé par l'ouverture imprévue de cette fichue porte, alors que je fonçais vers elle, à nouveau, je me retrouve face au sol. Je tente, tant bien que mal de camoufler mon humiliation lorsque je décide enfin d'ouvrir les yeux et de regarder qui sont les témoins de ma mésaventure. J'aperçois aussitôt Ariette qui, la bouche pincée, tente de ne pas succomber à un fou rire qu'elle a coincée dans la gorge. J'ai droit à quelques essais de sa part pour m'adresser la parole. Cependant, elle ne réussit pas à formuler le moindre mot et son rire retentit tout autour de nous. Un rire franc, dénué de malice. Je suis persuadé que cette femme ne pourra pas s'empêcher de me reparler de ceci. Insulté par la réaction d'Ariette, je me redresse rapidement. Je tente de balayer la poussiè