Le lendemain, 21 mars, dès cinq heures du matin, je montai sur la plate-forme. J’y trouvai le capitaine Nemo. « Le temps se dégage un peu, me dit-il. J’ai bon espoir. Après déjeuner, nous nous rendrons à terre pour choisir un poste d’observation. » Ce point convenu, j’allai trouver Ned Land. J’aurais voulu l’emmener avec moi. L’obstiné Canadien refusa, et je vis bien que sa taciturnité comme sa fâcheuse humeur s’accroissaient de jour en jour. Après tout, je ne regrettai pas son entêtement dans cette circonstance. Véritablement, il y avait trop de phoques à terre, et il ne fallait pas soumettre ce pêcheur irréfléchi à cette tentation. Le déjeuner terminé, je me rendis à terre. Le Nautilus s’était encore élevé de quelques milles pendant la nuit. Il était au large, à une grande lieue d’une