Du point de vue de KIERAN
Je détestais cette sensation—le monde qui vacillait à chaque fois qu'elle saignait et que je n'étais pas là pour l'en empêcher.
"Séra ?!" Mon cri résonna à travers le téléphone. "Séra, réponds-moi !"
Rien. Juste ce bruit terrifiant après ses mots balbutiés : "Je crois que j'ai été touchée."
La colère que j'avais ressentie un instant plus tôt—lorsque Céline m'avait appelé en larmes à propos des provocations de Séra—s'évanouit. À sa place : une panique dévastatrice, brûlant à travers mes veines.
Je sortis de chez moi avant même que ma chaise ne touche le sol. L'application de géolocalisation sur mon téléphone—celle que j'avais laissé active après le divorce, malgré toutes les raisons logiques de ne pas le faire—me mena à Parc Griffith. Je conduisais
