« Merci, monsieur. Je fais le même vœu pour vous, et je vous souhaite bien du bonheur par-dessus le marché. » Finalement elle lui souhaita aussi le bonsoir d’une façon pathétique, et M. Bounderby alla se coucher, convaincu, dans son esprit hébété, qu’il avait éprouvé quelque contrariété sensible, sans pouvoir dire précisément de qui ni de quoi il avait à se plaindre. Longtemps après s’être déshabillée et couchée, Louise guetta l’arrivée de son frère. Il ne pouvait guère rentrer, elle le savait, avant une heure du matin ; mais dans le morne silence de la campagne, peu propre à calmer l’agitation de son esprit, le temps lui parut bien long. Enfin, lorsque l’obscurité et le silence eurent paru redoubler à l’envi pendant des heures entières, elle entendit sonner à la grille d’entrée. Il lui