Chapitre 10 Ce qui se passa à New York-2

2030 Mots

Chaque matin, beau ou mauvais, il prenait sa canne à pomme d’or, mettait son chapeau en arrière sur sa tête – habitude récente, que j’attribuais à une excessive chaleur de son front – et partait pour faire un circuit déterminé. Son chemin passait d’abord sous d’aimables ombrages et le long d’un cimetière, où il s’asseyait un moment, s’il faisait beau, à méditer. Puis il gagnait le bord de l’eau, et revenait par les quais du port et la boutique du Maître. Arrivé à cette deuxième partie de son tour, Mylord Durrisdeer ralentissait le pas, comme pour mieux jouir du bon air et du paysage ; et devant la boutique, juste à mi-chemin entre celle-ci et le bord de l’eau, il faisait une brève halte, appuyé sur sa canne. C’était l’heure où le Maître jouait de l’aiguille, assis sur son établi. Les deux

Lecture gratuite pour les nouveaux utilisateurs
Scanner pour télécharger l’application
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Écrivain
  • chap_listCatalogue
  • likeAJOUTER