« Le baron, qui jusque-là a écouté en silence, prend alors la parole : « Permettez moi de finir la phrase pour vous, dit-il ; vous l’auriez frappé à mort, et par cet acte de violence, vous vous seriez privée de la prime d’assurance qui revient à la veuve, prime si nécessaire pour tirer votre frère de l’intolérable situation dans laquelle il est maintenant. » « La comtesse rappelle gravement au baron qu’il n’y a pas là matière à plaisanter. Après ce que le lord lui a dit, elle ne doute pas qu’il ne communique ses infâmes soupçons à ses avocats en Angleterre. Si elle ne fait rien pour l’en empêcher, avant peu elle sera divorcée et déshonorée, en proie à la calomnie, sans autres ressources que ses bijoux pour ne pas mourir de faim. « À ce moment, le courrier que le lord a engagé en Angleter