Ce ne fut qu’au-delà des passes de Cangreo que la navigation put être reprise dans des conditions normales, – ce qui permit aux falcas d’atteindre dès l’après-midi du 6 octobre le village de Guachapana où elles relâchèrent. Et si les patrons Valdez et Parchal y firent halte, ce fut uniquement pour accorder une demi-journée et une nuit de repos à leurs équipages. En effet, Guachapana ne se compose que d’une demi-douzaine de paillotes depuis longtemps abandonnées. Cela tient à ce que la savane environnante est infestée de termites, dont les nids mesurent jusqu’à deux mètres de hauteur. Devant cet envahissement des « poux de bois », il n’y a qu’un parti à prendre, leur céder la place, et c’est ce que les Indiens avaient fait. « Telle est, observa Germain Paterne, la puissance des infinimen