XI

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XI La mission de Santa-Juana Treize ans avant le début de cette histoire, la région que traversait le rio Torrida ne possédait ni un village, ni un rancho, ni un sitio. C’est à peine si les Indiens le parcouraient, lorsque la nécessité les obligeait à faire transhumer leurs troupeaux. À la surface de ces territoires, rien que de vastes llanos, fertiles mais incultivés, des forêts impénétrables, des esteros marécageux, inondés l’hiver par le trop-plein des coulières avoisinantes. Rien que des fauves, des ophidiens, des singes, des volatiles, – sans oublier les insectes et particulièrement les moustiques, – à représenter la vie animale en ces contrées presque inconnues encore. C’était, à vrai dire, le désert, où ne s’aventuraient jamais ni les marchands ni les exploitants de la République

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