DU POINT DE VUE DE SÉRAPHINA Certains qualifieraient peut-être ça de pathétique—une femme adulte recroquevillée dans le lit de son enfant, noyée dans son odeur comme une oméga en mal d'amour. Qu'ils aillent se faire voir. J'ai passé la nuit dans la chambre de Daniel, enfouie sous sa couverture, respirant son odeur, essayant de ne pas fondre en larmes. J'avais reçu un SMS bref de Leona lorsqu'ils ont atterri sur l'île privée. En raison des règles strictes de communication mises en place pour garantir la sécurité de Daniel, nous ne pouvions pas planifier un appel à l'avance. On m'a informée que je recevrais des nouvelles quand ce serait possible. Une partie de moi pensait qu'ils exagéraient un peu, mais j'étais aussi reconnaissante qu'ils prennent tant de précautions. Tout p

