POINT DE VUE DE SÉRAPHINA
La porte se referma doucement derrière nous, assourdissant le bourdonnement lointain des moteurs et les éclats de voix d'une fête qui avait lieu dans la rue. Mes talons, encore humides de notre passage près du bassin à carpes, laissaient de légères empreintes sur le plancher en bois tandis que j'avançais dans le calme tamisé de mon salon. Je n'allumai pas la lumière. Je ne voulais pas me voir.
Lucian restait près de la porte, sa chemise trempée, sa cravate ayant déjà volé. L'eau ruisselait des mèches de ses cheveux. Maya se tenait à mes côtés, proche sans être envahissante, son expression indéchiffrable sous cette faible lumière.
Comme durant le trajet en voiture, personne ne parlait.
Je restai là, glacée, vulnérable, prête à éclater si quelque chose
