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MALIKA: AU DÉFI DU PASSÉ

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« Il est bon de faire confiance au temps qui passe : l'avenir nous révèle toujours ses secrets. »

Je m'appelle Malika Noor Dia, Noor comme la lumière mais la mienne s'est éteinte il y'a des années. Âgée de 26ans, je suis styliste, j'ai fait mes études à l'INSTUT FRANÇAIS DE LA MODE à Paris. Physiquement je suis de teint clair et de taille moyenne avec des rondeurs, on peut dire que la nature m'a bien gâté. Niveau caractère je suis trop réservée. Je suis la benjamine d'une famille de 8enfants (Khalil, Ibrahim, Abdoul Aziz, Gaby, Sarima, Salimata, Ramatoulaye et moi) nous étions neuf, mon petit frère Rahim est décédé. Mon père est polygame avec 3 femmes. La troisième est morte c'était ma mère Khadijah Sarr.

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Chapitre: 1
Le vent chaud qui m'accueillie lorsque je suis descendue de l'avion m'a vraiment prouvé que j'avais quitté la terre française pour revenir au Bercail. Après cinq longues années passées loin de mon pays natal je venais d'y remettre les pieds en priant que cette fois-ci au moins d'avoir une vie paisible loin de tout malheur. Mon avion avait atterri sur le sol sénégalais après 4h de vol. J'ai passé tout le trajet à penser et repenser en me demandant encore une fois si je suis vraiment prête à refaire face à ma famille? Mais c'était déjà trop tard pour revenir en arrière car j'avais déjà quitté mon emploi et vendu mon appartement donc il ne reste plus qu'une seule chose les affronter. Malgré le fait que J'étais tellement épuisé n'empêche je suis resté à admirer notre belle aéroport qui est si magnifique et accueillante Après avoir récupéré mes deux valises, je partis prendre un taxi pour aller chez mes parents aux mamelles. La tête posée sur le vitre je revoyais ma vie défiler, mes larmes se sont mises à couler toutes seules. Pourtant tu avais promis de ne pas verser ne serait qu'une goutte de larmes. me souffla ma conscience. Je les ai vite effacer avant de prendre mon ordinateur pour voir mes mails histoire de m'occuper durant le trajet qui sera sûrement long. C'est le bruit du moteur éteint qui me sortît de mon sommeil je ne sais pas à quel moment je m'étais assoupie tellement j'étais fatigué. Je me suis levé avant de payer le chauffeur qui avait déjà fait sortir les valises. Je trouve ma tante la première femme de mon père que j'appelle affectueusement maman qui guettait mon arrivé sur le seuil de la porte. Elle: mon bébé, dit-elle en me prenant dans ses bras lorsque j'arrive à son hauteur Moi: Mah, tu ne sais pas à quel point tu m'avais manqué, déclare je en le serrant à mon tour je pouvais sentir ses battement de cœur sur moi Elle c'est ma tante, elle s'appelle Zahra Diagne, âgé de 58ans une femme très belle à l'intérieur comme à l'extérieur. Zahra est prête à tout pour rendre sa famille heureuse. Elle m'a toujours soutenu lorsque tout le monde m'avait tourné le dos c'est pour cela que je lui dois la vie Elle: toi aussi bébé, Ne reste pas dehors rentre voyons Moi: tu sais bien que je ne peux pas... Elle: et pourquoi? anh Malika? Si c'est à cause de ton père je vais régler ça à ma manière Moi: non maman ce n'est pas la peine, Je ne veux pas créer des tensions entre vous Elle(avec les larmes aux yeux): mais où est-ce que tu vas aller à cette heure? Il est presque 00h, demande t-elle inquiète Moi: je vais à mon appartement à liberté six. Et mah arrête de pleurer! Tu veux que je m'y mette aussi? demande je en les effaçant Elle: d'accord ma chérie. Va prendre ta voiture, elle est dans le garage Moi: okay j'y vais, dis-je en lui faisant un bisou sur le front Elle: au revoir mon bébé Je me suis diriger vers le garage pour prendre ma voiture, lorsque je sens un regard perçant sur moi. Je me suis retourné et j'ai vue mon père qui me regardait à travers le balcon de sa chambre quand nos regards ce sont croisés il a refermé la porte avant de partir. J'avais trop envie qu'il me prenne dans ses bras ou même de lui parler. Mais hélas...... Je pris ma voiture qui au passage est une Hyundai Elantra de couleur rouge bordeaux, je l'avais acheté il y'a deux ans de cela mais ça n'a jamais été utilisé. Le gardien m'aide à remonter les valises. Maman me donne un plat pour mon dîner. Elle a vraiment pensé à moi parce que je meurt de faim, je déteste la nourriture qu'on sert dans les avions. J'ai conduit environ 20mn avant d'arriver, le trajet n'a pas duré parce qu'il y'avait pas d'embouteillages et heureusement que je connaissais le chemin par cœur. Lorsque j'ai ouvert l'appartement, il était tellement propre et bien rangé. J'ai visité un peu mais rien n'a changé toujours avec ce beau décor beige et marron. J'étais tellement épuisé que je n'ai pas pris la peine de déballer mes valises. je suis direct parti prendre un bain avant d'aller manger. Après mon dîner je suis parti me coucher. Demain c'est mon premier jour dans ce pays qui me semble nouvel alors qu'il était témoin de tout mes malheurs. Oups j'ai oublié de me présenter. Je m'appelle Malika Noor Dia, Noor comme la lumière mais la mienne s'est éteinte il y'a des années. Âgée de 26ans, je suis styliste, j'ai fait mes études à l'INSTUT FRANÇAIS DE LA MODE à Paris. Physiquement je suis de teint clair et de taille moyenne avec des rondeurs, on peut dire que la nature m'a bien gâté. Niveau caractère je suis trop réservée. Je suis la benjamine d'une famille de 8enfants (Khalil, Ibrahim, Abdoul Aziz, Gaby, Sarima, Salimata, Ramatoulaye et moi) nous étions neuf, mon petit frère Rahim est décédé. Mon père est polygame avec 3 femmes. La troisième est morte c'était ma mère Khadijah Sarr. Malgré la fatigue je n'arrivais toujours pas à dormir et ma tête me faisait atrocement mal. C'est vers les alentours de 4h que j'ai fini par m'endormir. Mais mon réveil ne tarda pas à sonner. Je me suis levé avec les plus grandes peines du monde pour entrer dans la salle de bain. J'ai pris une bonne douche avant d'aller me préparer un petit déjeuner digne de ce nom. Après avoir fini je suis parti m'habiller Comme c'était mon premier jour à la boutique, je ne voulais pas arriver en retard. cela fait des années que je n'avais pas mis les pieds là bas. Je me suis précipité pour aller à cité Keur Gorgui où elle se trouve, c'est ma mère qui l'avait créé mais comme depuis toute petite je passais tout mon temps à dessiner des robes pour mes poupées et qu'elle les appréciait donc lorsque j'ai voulu faire du stylisme elle m'avait vraiment soutenu malgré le refus de mon père qui voulait que je devienne architecte ou médecin. Ma mère voulait vraiment que j'hérite de sa boutique d'où est venu son nom "FASHION-LIGHT" (lumière de mode) avant sa mort c'était un magasin où les tenues qu'ont confectionnées étaient dessinés par elle ou moi. Mais je ne sais plus qu'est-ce qu'elle est devenue maintenant. Quand je suis arrivé j'ai vue une femme qui nettoyait les vitres Elle: bonjour Mme Dia Moi: Bonjour Elle: je m'appelle Diarry Koulibaly je suis la gérante de votre boutique. Votre tante m'avait prévenu de votre arrivée. J'ai déjà nettoyé votre bureau. Je vous ferez le compte rendu de nos revenus de ces dernières années Moi: d'accord dis-je en me dirigeant vers mon bureau Comme elle l'avait dit elle m'avait fait le compte rendu et c'étaient pas mal elle se débrouille bien. Quand j'avais fini je l'ai appelé Elle: oui Mme, dit-elle après avoir pris place en face de moi Moi(raclement de gorge): Mme Koulibaly je ne sais pas si vous êtes au courant ou non mais avant mon départ c'est moi même qui dessinait les tenues qu'on vendait ici. "FASHION LIGHT" faisait partie de l'une des meilleures boutiques de tout l'Afrique de l'Ouest. on était côtoyé par tout le monde et je voudrai que ça redevienne comme avant afin que sa lumière puisse encore briller Elle: bien sûr Mme Dia je ferai tout mon possible pour que cette boutique puisse retrouver sa brillance Moi: d'accord donc mettons-nous au travail! Elle: ne vous en faite pas! Dit-elle avant de sortir C'est vers 19h que j'ai fini la dernière robe que je dessinais. Je n'ai même pas pris le déjeuner tellement j'étais occupé par les croquis. j'en ai fait que quatre et j'ai demandé à Diarry de les amener chez la couturière comme je les veux dans deux jours car la boutique est très sombre avec ces simples chaussures. Lorsque j'ai fini de ranger mon bureau je suis rentré, Diarry était déjà parti. J'étais trop épuisé, le travail est beaucoup pour nous deux je crois que je ferai mieux d'engager une autre personne qui pourra nous aider. Quand je suis arrivé chez moi j'ai commandé une pizza avant d'aller prendre un bon bain. C'est la sonnerie de la porte qui m'extirpa de mes pensées alors que j'étais couché sur le point de m'endormir. Mais qui ça pouvait bien être? Parce que à part ma famille personne ne sait que je suis de retour et le livreur était déjà venu. La personne a insisté donc je suis parti ouvrir Malika mon bébé, dit ma meilleure amie Rachida après que j'eus ouvert la porte Moi: Rachida! déclare je en la prenant dans mes bras Elle: comment tu vas ma chérie? Moi: je vais bien. Mais entre voyons Elle: tu ne sais pas à quel point tu m'avais manqué. dit-elle en s'affalant sur le canapé Moi: toi aussi ma belle. Dis moi comment es tu au courant de mon retour car je prévoyais de te faire la surprise et de venir chez toi demain? Elle: on est à Dakar chérie. Tout le monde parle de ton retour Moi: QUOI? Comment ça? Non c'est pas vrai! Comment est-ce qu'ils l'ont su? Elle: c'est Rama ( ma sœur) elle à mit tout le monde au courant Moi: cheut pourquoi elle ne peut pas me laisser vivre en paix cette connasse? Elle: et devine qui j'ai vue en venant chez toi? Moi: qui? Elle: le grand et l'unique Boubacar Sall Quand elle avait prononcé son nom tout mes sens se sont mises en alertes. Non non pas lui! Flashback 10ans plutôt A cette époque je venais tout juste d'avoir 17ans j'étais en classe de première S1 au lycée Thierno Saïdou Nourou Tall de point-E. Mes parents étaient tellement fière de moi parce que j'étais une élève brillante. J'étais la plus intelligente de tout les enfants de mon père. Les études passaient avant tout dans ma vie ce qui n'était pas le cas pour mes sœurs. À cette période nous étions en vacances de Pâques j'étais venu à la maison les passés avec ma famille car je vis à Fann Résidence avec ma demi sœur Sarima qui est l'épouse d'un député et comme la maison était plus proche de mon école mes parents avaient préféré me laisser chez elle et on s'entendait à merveille. Pendant les vacances Mes sœurs passaient tout le temps dehors contrairement à moi qui dessinait les robes pour la boutique de ma mère. Je faisais la fierté de mon père car j'étais sa seule fille qui s'intéressait beaucoup à notre religion, si je dessinais pas pour maman, j'apprenais des Hadith avec mon petit frère Rahim nous étions les seuls enfants de maman mais mon frère avait rendu l'âme lorsqu'il avait 7ans parce qu'il avait des problèmes de cœur c'était la phase la plus difficile de ma vie malgré son jeune âge il était mon confident et mon meilleur ami. Je disais que comme mon père me préfère à toutes ses autres filles. Elles éprouvaient une haine envers moi ce qui faisait qu'on ne s'adressait à peine la parole. Un jour une de mes sœurs Ramatoulaye m'avait invité à aller en boîte au début j'étais réticente mais comme elle insistait avec mon autre sœur Salimata j'avais fini par accepter. C'était la toute première fois que je posais mes pieds dans une boîte de nuit. Nous étions parti vers les coups de 02h du matin en escaladant le mur, on attendait que tout le monde s'endorme pour partir. Lorsque nous étions arrivés il y avait beaucoup de monde on dirait que tout les jeunes de Dakar s'était donné rendez-vous ici. J'étais mal à l'aise car ce n'était pas une de mes habitudes de sortir sans prévenir. Ramatoulaye faisait tout pour que je me détends mais je ne pouvais pas et avec le bruit de la musique qui allait me casser la tête donc j'avais préféré sortir pour l'attendre devant la porte. J'étais assise sur le trottoir quand un de ses amis est venu me voir Lui: salut la miss Moi: salut dis-je avant de me reconcentré sur mon téléphone Lui: moi c'est Boubacar Sall dit-il en me tendant la main Moi: Malika Dia enchanté Lui: je t'ai jamais vue dans le coin Moi: oui c'est la toute première fois, je suis venu avec Rama Lui: Ah! je ne savais pas que Mara avait une sœur aussi bonne, dit-il en regardant ma poitrine Moi: pardon? Lui: désolé je voulais dire que tu es magnifique Moi: hum Je déteste qu'on me parle de mon physique malgré le fait que mère nature m'aie trop bien gâté pour mon âge mais à cette période là les filles avaient tendance à être toute mince ce qui faisait qu'on se moquait tout le temps de mon poids Lui: tu veux boire quelque chose? Moi: non merci Lui: j'insiste dit-il en rentrant dans la boîte Même s'il est un mec qui parle un peu trop, n'empêche il n'est pas vilain là pas du tout je peux dire que c'est la première fois que je vois un sénégalais aussi beau que lui. Teint noir, des dents bien alignées et une carrure imposante en plus il a des fossettes. Lui: tiens! Moi: merci c'est gentil, dis-je en prenant une gorgée Lui: sinon tu fais quoi dans ta Life? Moi: hum rien d'interessant Lui: Ah bon. Tu est dans quelle école? Moi: à Nourou Tall. Je suis en classe de première Lui: tu as quel âge? Moi: 17ans Lui: waouh 17ans tu sais bien que tu n'as pas l'âge approprié pour venir ici Moi: oui je sais! Maintenant parle moi de toi Lui: euh....j'ai 19ans. Je suis à ENSUP et j'habite à Diamalaye avec mon père. ma daronne est décédé il y'a 3mois, dit-il les yeux rivés au sol Moi: je suis désolé Lui: ce n'est rien On avait continué à discuter. Il était trop sympa. Je ne savais pas ce qui m'arrivait mais j'avais la tête qui subitement me faisait atrocement mal et ma vision était devenue floue Lui: Malika qu'est-ce qui ne va pas? Moi: ma tête va exploser dis-je avec les yeux à moitié ouvert Lui: je suis désolé mais je le fais pas pour moi dit-il en me soulevant Moi: de quoi est-ce que tu parles? dis-je avant de perdre connaissance.... Quand je me suis réveillé j'étais dans une chambre et ma tête allait exploser en plus je n'arrivais plus à bouger tellement mon entre jambes me brûlait. J'avais commencé à trembler j'espère que ce n'est pas ce que je crois mais quand j'avais enlevé le drap mes doutes étaient confirmés, je venais de me faire violer. J'avais commencé à pleurer jusqu'à ne plus avoir la force. Tout ça c'est de la faute Rama si elle ne m'avait pas forcé je n'allais jamais rencontrer cet homme qui m'a détruit. C'est avec difficulté que j'avais porté mon pantalon. je m'étais levé pour rentrer mais j'avais de la peine pour marcher heureusement que j'avais toujours mon portefeuille avec moi. J'avais pris un taxi. Quand j'étais arrivé tout les lumières étaient éteint heureusement pour moi mais à peine que j'avais posé mon pied sur le salon que je vis tout ma famille assise et qui guettait mon arrivée et ce qui m'avait le plus fait froid au dos c'était de voir ma mère entrain de sangloter dans les bras de tante Zahra. L'autre femme de mon père Ouléma était parti en voyage d'affaire. C'est elle la mère de Ramatoulaye, Abdoul Aziz, KHALIl et Salimata Mon père: Malika Noor Dia où est-ce que tu étais? demandait-il calmement Moi: euh..euh...je...je Abdoul Aziz: Malika depuis quand est-ce que tu t'habilles de cette façon? Me demande t-il avec un air dégoûté En fait je portais un pantalon est-ce qu'on pouvait l'appeler ainsi car il était tellement déchiré avec un crop top. C'est Ramatoulaye qui m'avait forcé à mettre ces habits selon elle c'était plus sexy que les vêtements de grand-mère que je porte alors que ma mère est styliste Ibrahim: Soubkhanallah Malika qu'est-ce qui ne va pas chez toi? Rama: je t'avais dit papa que je l'avais vue vers 2h elle escaladait le mur pour sortir de la maison J'étais surprise par ces mensonges alors que c'est elle même qui m'avait forcé. Papa: Malika est-ce que tu contredis ta sœur? Moi: mais c'est elle qui m'avait forcé à l'accompagner même Salimata peut en être témoin dis-je en regardant cette dernière Elle: ce n'est pas vrai papa je ne savais même pas qu'elle était sorti Moi: sur le coran tu oses dire ça? Rama: ferme la! Tu sais papa, hier j'avais vue des pilules dans son sac et des... Khalil: Ramatoulaye doyna! (Ça suffit) Moi: ooh mon Dieu dis-je avant d'éclater en sanglots Papa: ÇA SUFFIT! TU ARRÊTES DE PLEURER AVEC TES LARMES DE CROCODILE TU ME DÉÇOIS VRAIMENT NOOR JE CROYAIS QUE TOUTES MES FILLES AVAIENT DÉVIÉ DU DROIT CHEMIN SAUF TOI, OÙ EST-CE QUE J'AI FAILLI DANS VOTRE ÉDUCATION? J'AVAIS CONFIANCE EN TOI dit-il avec les larmes aux yeux Moi: non papa ce n'est pas vrai. Maman crois moi au moins c'est Ramatoulaye qui m'avait forcé à l'accompagner. Maman Zahra toi tu me crois n'est-ce pas? Maman Zahra: Mouhamed laisse la au moins t'expliquer dit-elle en s'adressant à mon père Lui: M'EXPLIQUER? ELLE N'A RIEN À DIRE. MAINTENANT RETOURNEZ DANS VOS CHAMBRES!! Maman: Aye Mouhamed Sarakh meu boul ko dorr ( je t'en supplie Mouhamed ne la frappe pas ) dit-elle entre deux sanglots Ibrahim: papa, stp pardonnez la Papa: ALLEZ-VOUS RECOUCHER! JE NE VAIS PLUS ME RÉPÉTER tout le monde s'était enfuit dans sa chambre et ma mère aidait par maman Zahra était retourné dans la sienne. Je savais qu'il n'allait pas m'épargner. Ce jour là mon père m'avait tellement frappé que mon jambe et mon bras étaient cassés. Mes frères étaient obligés d'alerter mon oncle qui vivait dans les parages pour qu'il puisse calmer son frère. Malgré que les coups de papa me faisaient mal physiquement, la douleur que j'avais dans le cœur était inexplicable Fin du flashback Moi: Rachida j'espère qu'il ne t'a pas vue? demande je avec une voix tremblante Elle: non rassure-toi mais il était accompagné d'une jeune femme et une petite fille dans ses bras. Je crois qu'il habite à côté de ton immeuble Moi: Anh bon! donc lui, il avait détruit ma vie ce soir là et maintenant il a reconstruit la tienne au calme Rachida: laisse le Allah se chargera de son jugement Moi: ALLAH! OÙ EST-CE QU'IL ÉTAIT LORSQU'IL M'AVAIT VIOLÉ CE JOUR LÀ? RÉPONDS MOI? Rachida: Soubkhanallah Malika tu t'entends parler Moi: J'EN AI MARRE RACHIDA À CHAQUE FOIS QUE JE ME DIS QUE JE VAIS MIEUX MAINTENANT LES PROBLÈMES SURGISSENT DE PARTOUT dis-je avant de me laisser tomber par terre en sanglotant Elle: chut chut, ne pleure pas sherie tout finira un jour par s'en ranger dit-elle en me berçant dans ses bras J'étais resté dans ses bras jusqu'à m'endormir. Le lendemain je m'étais réveillé sur le tapis du salon. Je me suis levé avant d'aller prendre un bain pour me relaxer un peu car il était 12h je n'ai pas l'habitude de dormir jusqu'à cette heure mais j'étais vraiment KO hier. Après avoir fini je me suis habillé simplement Je me suis même pas maquillé. Juste un peu de fond de teint. Après avoir fini de me préparer pour le boulot je suis parti dans la cuisine où J'ai trouvé Rachida qui concoctait le petit déjeuner que je l'aime. Rachida Mansour, elle est une Sénégalo-Algérienne. Âgée 25ans. On s'était rencontré en France et depuis elle ne m'a plus jamais lâché d'une semelle. Je la considère comme la petite sœur que je n'ai jamais eu. Elle travaille à BDK ( Banque de Dakar)mais comme on est samedi aujourd'hui elle n'est pas parti Moi: salut bae. Dis-je en lui donnant un bisou sur la joue Elle: waouh tu es toute belle!! Non je te jure avec ces rondeurs si j'étais un homme je t'aurai déjà épousé Moi: ooh je suis flatté Elle: tchim khamo seu bopp nak Moi: je t'aime aussi On a déjeuner dans une bonne ambiance avant que je la ramène chez elle. Je suis descendu saluer sa mère Zeyna THIAM qui était contente de me voir. Après je suis parti au travail, j'ai trouvé Diarry qui habillait les mannequins avec les tenues que j'avais dessiné hier Moi: bonjour Elle: bonjour Mme Dia. Comment allez-vous? Moi: je vais bien. Je vois que la couturière est vraiment rapide Elle: oui vous voyez les tenues sont trop belles vous êtes extraordinaire Moi: merci Elle: de rien. Regardez Mme je crois que c'est notre première cliente dit-elle en désignant une voiture où une femme est descendu accompagné d'un homme Le couple est rentré dans la boutique mais plus ils s'approchaient plus mon cœur battait. Arrivés à notre hauteur j'ai failli m'évanouir. Boubacar Sall en personne il n'arrêtait pas de me regarder. Oh dieu faites qu'il ne me reconnaisse pas. Il avait un peu changé car il avait laissé sa barbe poussé et avait pris du muscle. Il était encore plus beau. J'avais soudainement chaud malgré que le clim était allumé Eux: bonjour mesdames Nous: bonjour Diarry: que puis-je faire pour vous aider? La dame: euh j'adore ces robes. Elles sont très belle Diarry: merci c'est ma patronne qui les a dessiné Elle: Ah bon. Mon amour tu ne trouves pas qu'elles sont jolies Lui: oui elles sont magnifiques dit-il en me regardant toujours Elle: je les prends toutes Diarry: quoi? Elle: oui c'est à combien? Moi: 900 000fcfa les quatre Elle: c'est un peu chère mais je vous fais un chèque Moi: d'accord. Mme Koulibaly allez les emballer Elle: d'accord La dame: tenez! Dit-elle en me donnant le chèque. Moi c'est Mme Sall, Aïssatou Sall Moi: enchanté Mme Dia, Noor Elle: voici mon mari Boubacar Sall Lui: enchanté Mme Dia. Je ne sais pas pourquoi mais votre visage me dit quelque chose. On s'est déjà rencontré? Moi: C'est impossible! Lui: peut-être que je me suis trompé de personne Moi: peut-être bien Aïssatou: Mme Noor voici mon numéro on pourrai garder contact comme j'ai déjà le vôtre. N'est-ce pas c'est celui qui est sur la carte? Moi: effectivement tenez Mme, dit Diarry en lui donnant le sachet que son mari s'empresse de prendre Elle: nous allons partir maintenant merci dit-elle en me faisant la bise Boubacar: merci encore Mme Moi: c'est normal Quand ils sont partis j'ai failli éclater en sanglots. Comment pouvait-il me regarder droit dans les yeux en me disant qu'il me reconnaissait après tout ce qu'il m'avait fait? J'avais plus la tête à travailler, donc je suis parti à la plage pour me vider. J'étais assise sur le sable un peu chaud en observant les enfants qui se baignaient dans l'eau en cette période de chaleur les plages sont bondés de monde. Je suis resté là bas jusqu'à ce que j'entends l'appel du muezzin pour la prière de Asr . Je ne sais plus a quand remonte la dernière fois que j'ai posé mon front sur le sol et je me dis que je suis musulmane. C'est absurde non? Fatiguée de réfléchir je me suis rendu au salle de sport. Je pratiquais de la boxe quand j'étais en France ça m'aidais à oublier mes problèmes. Quand je suis arrivé il y avait que des hommes et ce qui m'avait le plus gêné c'était la façon dont ils me dévoraient des yeux. Je crois que je vais commettre un meurtre. Je savais pas s'il y avait un salle de boxe donc j'étais obligé de demander Moi: excusez-moi! Est-ce qu'il y a une salle de boxe ici? Demande -je à un homme qui faisait du vélo Lui: oui derrière les vestiaires dit-il sans quitter son téléphone Moi: merci. Euh.:.: je sais pas où se trouve les vestiaires? Lui: première porte après les toilettes à gauche Moi: encore merci Lui: hum Je suis parti me changer avant de commencer mes entraînement. Je déversais toute la haine que j'avais sur ce pauvre sac. Après m'être bien défouler je suis rentré chez moi. J'ai pris un bon bain ensuite j'ai commandé des nems au Saveur d'Asie pour mon dîner. Lorsque j'ai fini de manger, je suis parti me coucher. Demain ça sera une nouvelle journée bien chargée.

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