L'épouse d'Adrian Santos, mon PDG ( Tome 1)

Alexias Quelques mois avant, Toutes ses années c’était toujours la même chose et ce depuis la mort de mes parents. Qu’ai-je fait pour mériter une telle souffrance, pour arriver jusqu’ici. C’était vraiment une incompréhension totale. Je souffrais en silence et ce sans que personne ne puisse me poser des questions. Comment allez-vous, c'était la question que j’aimerais que tout le monde me pose. Mais ça, c’était impossible puisque tout ce qu’ils voyaient en moi c’était une criminelle, la responsable de la mort de ses parents. Alors que tout cela était faux. Mais qui pourrait me délivrer d’une telle tentative, cette tentative de stopper tout en un éclair. Personne ! Personne puisque j’avais aucune amie, aucun soutien moral comme psychologique. Tout le monde ne faisait que me fuir. Je n’avais jamais demandé tout cela. Recevoir des menaces de mort nuit comme jour en retrouvant des lettres éparpillées sur mon palier. Je n’avais ni pilier, ni soutien. Personne qui pourrait m’empêcher de commettre cette putain connerie dont je m’apprêtais à faire. Vraiment personne. J’aurais aimé avoir quelqu’un, rien qu’une simple amie qui m’aurait réconforté à cet instant même et qui m’aurait convaincue de ne pas faire cette tentative. Mais impossible, c'était le vide total en moi et autour de moi. Je ne faisais que regarder cette lame poser sur mon bureau qui ne faisait que me tenter. J’aimerais ne pas en arriver là, mais je n’en pouvais plus de cette vie de merde d’où tout le monde me fuyait. Comment vous sentiriez-vous à ma place ? Effrayée, paniquée, apeurée était les sentiments que je ressentais à chaque fois que je recevais des lettres de menaces de morts. Mais bien sûr, il y aurait bien une chose qui pourrait me convaincre de ne pas arriver à mes fins, une chance d’entrer dans l’entreprise de mes rêves. Malheureusement, un rêve est un rêve comme on dit si bien. Et c’est exactement ça, ce n’était qu’un putain qui ne s’exorcerais jamais malheureusement. Toujours en fixant cette lame, je me décidai à regarder mon journal. Ce journal où étaient inscrits tous mes rêves, mes faiblesses, mes peurs ainsi que mes objectifs de vie. J’ouvrai instantanément mon journal vers la page menant sur mes objectifs de vie, ce pourquoi je me battais depuis la mort de mes parents. Des souvenirs surgissent dans ma tête, des plus heureux au plus cauchemardesque. Un flot de larmes se déversait sur la page de mon journal. Je me rendais compte que je pleurais, c’était la première fois depuis la mort de mes parents. Avec rage tout en pleurant, je tournais les pages que j’avais pris ses trois années à remplir, jusqu’à arriver à une page où étaient inscrits en gros sur toute la surface de mon journal “ Ma raison de vivre : Réussir à entrer à l’A.C.E. Corporation”. Mon regard déviait à la fois sur la lame et sur cette page tandis que mes larmes ne faisait que tomber. Ma décision était prise, faire ce que dit cette page. Me battre et ce tant que j’arriverai à entrer dans cette entreprise. Même s'il faudrait que je force le destin pour rencontrer le PDG, Adrian Santos. Et c’était ainsi que je me rendais compte que j’avais pris la meilleure décision qui soit lorsque mes yeux finissaient par se poser sur ses magnifiques prunelles bleues océan, pas que cela était dû à une rencontre en bonne et due forme. Non, aucunement. Seulement un coup de chance et un coup de main du destin.