XXXV

1195 Words

XXXV Lorsque Nicolas eut payé son loyer et soldé le brocanteur qui lui avait loué son misérable mobilier, il lui resta tout juste vingt-cinq francs. Cela ne l’empêcha pas de saluer de bon cœur l’aurore du jour où il avait résolu de quitter Londres, et de sauter à bas du lit avec cette vivacité d’humeur et cette résolution qui sont heureusement le partage de la jeunesse, et l’aident à supporter la vie ; sans quoi on ne verrait pas beaucoup de vieillards obstruer les chemins. C’était par une matinée de printemps, froide, âpre, brumeuse. Nicolas, avant le jour, s’était dirigé vers la Cité, pour aller se planter sous la fenêtre de la maison qu’habitait sa mère ; maison triste et sombre pour tout le monde, mais pour lui pleine de lumière et de vie. Car là, du moins, derrière ces vieilles mura

Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD