CHAPITRE XIX VOYAGES EN COMPAGNIE D’UN AGENT D’AFFAIRES-2

2062 Mots

Il était né dans un coin perdu de l’État de New York, d’un fermier qui avait fait de mauvaises affaires, et l’usurier, qui avait ruiné ses parents, s’était chargé de lui. Il travailla dans le bureau de son protecteur dont il finit par épouser la fille, une personne grande et belle, mais coquette, sans cœur et sans principes. Ce mariage fut cause de sa ruine. Au bout de deux ans, elle s’enfuit avec un sémillant tambour. Elle laissait derrière elle des dettes importantes et bientôt, pour Bellairs, ce fut la faillite. Il m’apprit aussi que, bien qu’il fût divorcé, il assurait à son ancienne épouse des moyens d’existence. Il faisait cela par principe, car il savait combien une femme rencontre de difficultés dans la vie. Il croyait que cette femme lui était reconnaissante de sa générosité. Une

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